Un nouveau cadre pour accueillir les élèves nouvellement arrivés

Artikel
Publizéiert le 11.11.2022 à 18h32 Update le 11.11.2022 à 18h32

L’Éducation nationale doit intégrer tous les ans quelque 4000 élèves nouvellement arrivés sur le territoire, environ 2000 dans l’école fondamentale et 2000 dans le secondaire. Une nouvelle organisation est prévue pour assurer cet accueil.

Les élèves nouvellement arrivés au Luxembourg devraient à l’avenir être encadrés de façon plus diversifiée. Un nouveau cadre légal, le projet de loi 8069 présenté ce vendredi 11 novembre aux membres de la Commission de l’Education nationale, prévoit entre autres :

  • L’introduction des cours d’accueil dans l’enseignement secondaire à l’instar des cours qui existent déjà dans l’enseignement fondamental.
  • La création de classes d’intégration dans l’enseignement fondamentale à l’instar de ce qui se fait déjà dans l’enseignement secondaire. Les élèves des classes d’accueil devraient pourtant suivre le plus de cours possibles dans leur classe d’attache, une classe scolaire standard, afin de leur faciliter la transition.

Par l’établissement d’un nouveau Service de l’intégration et d’accompagnement scolaires (SIA) et d’une nouvelle procédure d’encadrement, un suivi pourrait selon besoin être proposé aux élèves et à leurs parents pendant les deux premières années suivant leur arrivée.

Des questions sur les aspects pratiques pour les élèves et leurs familles

Les députés se sont plus particulièrement intéressés à la relation entre la nouvelle administration et les directions régionales, voire les comités scolaires. Le SIA doit assurer le rôle de « service ressources », selon les explications du représentant du Ministère de l’Éducation en commission parlementaire. Les établissements scolaires pourraient en outre se renseigner auprès du SIA pour mieux se préparer à l’encadrement d’élèves individuels ou pour développer davantage leur offre de médiation interculturelle.

 

D’autres questions abordées par les députés concernaient des aspects pratiques pour les élèves et leurs familles comme par exemple le transport entre le domicile ou une structure d’hébergement pour réfugiés et une classe dans une école plus éloignée. La question (et le maintien) des classes dispensées au sein des structures d’accueil a également été abordée. Généralement, les députés ont salué l’objectif du nouveau cadre légal qui privilégie l’insertion des élèves dans des classes « normales » afin de faciliter leur intégration.