Présentation de l’étude du LISER sur la réduction du temps de travail
Les députés de la Commission du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale ont eu des informations sur l’étude « État des lieux des enjeux et des risques de la réduction du temps de travail » réalisée par le Luxembourg Institute of Socio-Economic Research (LISER) en présence du Ministre du Travail Georges Engel ce jeudi 27 avril.
Pour effectuer cette étude, les chercheurs du LISER se sont basés entre autres sur des données collectées en 2016 par le Statec. Les députés ont voulu savoir pourquoi les chercheurs n’ont pas utilisé des données plus récentes, à savoir celles rassemblées par le Statec en 2020 – une observation qui a d’ailleurs été soulevée dans les médias suite à la présentation de l’étude. Les chercheurs ont rappelé que l’année 2020 a été marquée par la crise sanitaire et que, par conséquent, les données collectées tenaient compte de cette situation particulière. Elles n’ont donc pas pu servir de base pour cette étude.
Un autre aspect soulevé tant par une députée de l’opposition que par une députée de la majorité était celui de la prise en compte de l’impact de la réduction du temps de travail (RTT) sur la mobilité. Ce volet ne figure pas sur la liste des points analysés, contrairement par exemple au développement durable. Une autre députée s’est adressée au Ministre du Travail pour avoir des informations sur les moyens envisagés pour atteindre les objectifs, tels que l’augmentation du bien-être, la croissance de la compétitivité ou encore la baisse du chômage, si ce n’était pas à travers la réduction des heures de travail. Ceci pourrait se faire par les salaires ou les conventions collectives, a expliqué Georges Engel.
Les députés se sont également intéressés au financement d’une éventuelle compensation financière aux entreprises qui ne pourraient pas mettre en place une réduction des heures de travail et aux bénéfices de la RTT pour les salariés dans des situations précaires.
