135 millions d’euros pour les grandes infrastructures sportives

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Publié le 24.01.2023 à 15h02 Mis à jour le 24.01.2023 à 15h18

Deux piscines en plein air à Vianden et à Wiltz, un terrain national de Beach-Volley à Bissen ou encore six halls des sports, le Ministre des Sports Georges Engel a présenté le douzième programme quinquennal d’infrastructures sportives aux membres de la Commission des Sports ce mardi 24 janvier. Le programme quinquennal couvre la période entre 2023 et 2027 inclus.

Dans le cadre du douzième programme quinquennal d’infrastructures sportives, une enveloppe budgétaire de 135 millions d’euros est prévue pour les projets de construction et de rénovation de grande envergure dépassant deux millions d’euros. 35 projets potentiels devraient être subventionnés par ce biais. Le programme quinquennal précédent avait prévu une enveloppe de 120 millions d’euros, le montant du 10ième programme s’élevait à 100 millions d’euros.

 

Une des nouveautés du douzième programme quinquennal d’infrastructures sportives est un système de modules suivant lequel les subsides sont calculés. Il ne s’agit donc plus de subsides forfaitaires. Chaque module du nouveau système est doté d’un budget prédéfini. Les modules qui peuvent désormais être choisis par les communes se déclinent en deux catégories. Il existe des infrastructures principales telles que des piscines, des pistes d’athlétisme ou aussi des terrains de football auxquelles s’ajoutent des installations connexes telles que des vestiaires de base et des vestiaires de groupes avec une unité de douche. Les communes peuvent ainsi combiner les modules disponibles selon leurs besoins. Un député de la majorité a voulu savoir quels étaient les coûts des différents projets prévus dans le douzième programme quinquennal. Le Ministre des Sports Georges Engel a expliqué qu’il n’était pas encore possible de chiffrer les coûts des nouvelles infrastructures sportives. Avec le nouveau système modulaire, les coûts et subsides pourraient seulement être calculés à partir du moment où les communes soumettent leurs projets concrets au Ministère. Selon le Ministre, le système modulaire a tout de même l’avantage que les communes peuvent recevoir des subsides plus importants qu’avec le système des subsides forfaitaires. Les subsides étatiques peuvent  s’élever à 35% et 50% pour des projets d’un intérêt local et régional et à 70% pour des projets d’un intérêt national.

 

Les communes peuvent aussi travailler ensemble afin de construire une nouvelle infrastructure sportive. C’est un volet qui a suscité des questions de la part des députés. Georges Engel a en réponse expliqué que les communes devraient au moins être à deux pour commencer un projet. L’infrastructure sportive serait construite au sein d’une des communes tandis que l’autre commune devrait s’engager à ne pas ériger sur son terrain une infrastructure sportive du même type pendant les vingt années à venir. Il a aussi souligné que le Ministère des Sports salue les initiatives de collaboration des communes et qu’il était même souhaitable que davantage de communes optent pour une telle collaboration.

 

Tant les députés de la majorité que de l’opposition se sont intéressés à un cadastre reprenant toutes les infrastructures sportives existantes sur le territoire luxembourgeois. Jusqu’à présent un tel 

cadastre fait défaut. Les parlementaires ont accentué qu’il s’agirait d’un instrument important afin de constater quelles infrastructures pourraient encore être utiles et nécessaires. Dans le contexte de cette discussion, Georges Engel a rappelé l’autonomie communale. Les  communes sont libres à décider quels types d’infrastructures elles souhaitent aménager.

 

Cécile Hemmen (LSAP) a été nommée rapportrice du projet de loi.