La collaboration avec l'Institut Max Planck Luxembourg ne sera pas prolongée

Article
Publié le 20.09.2022 à 02h00 Mis à jour le 10.10.2022 à 17h25

Le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Claude Meisch a donné des explications quant à la non-prolongation de l’accord de collaboration avec l'Institut Max Planck.

Le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et la société Max Planck n’ont pas trouvé de points communs pour aligner le modèle de gouvernance de l’Institut Max Planck Luxembourg sur celui des instituts de recherche publics établis au Grand-Duché. Une raison pour laquelle l’accord de coopération avec l’Institut Max Planck Luxembourg, présent au Grand-Duché depuis 2009, ne sera pas prolongé. Il reste implanté au Luxembourg jusqu’en 2026, mais la faculté de droit européen de l’Institut sera intégrée à moyen terme dans l’Université du Luxembourg. Le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Claude Meisch a donné ces explications ce mardi 20 septembre aux membres de la Commission de l'Education nationale, de l'Enfance, de la Jeunesse, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.

 

Le Ministre a avancé d’autres explications pour justifier le choix de non-prolongation, tel que par exemple le changement au niveau de la direction dans les années à venir. En effet, deux directeurs de département au sein de l'Institut devraient prendre leur retraite. Lors de ces moments-clé se pose la question sur la prolongation des contrats avec l’Institut, a expliqué Claude Meisch. Il s’agirait là d’une procédure normale, a ajouté un représentant du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche suite à la question d’une députée qui a voulu connaître les différentes réactions suite à l’annonce de non-prolongation.  La décision ne reposerait pas sur un manque de qualité en ce qui concerne la recherche, selon le Ministre.

 

Une autre députée de l’opposition a voulu avoir plus d’informations sur la phase de transition et ce que cela signifierait pour la faculté de droit de l’Université. Aucune précision n’est disponible au moment sur la forme de la reprise, a expliqué le Ministre.

 

La reconnaissance automatique des diplômes

 

Le projet de loi 7941 a pour objet la reconnaissance automatique des qualifications de l’enseignement supérieur par les États membres de l’Union Benelux et les États baltes. Ce projet a été présenté ce mardi aux membres de la commission parlementaire.

Les diplômes de bachelor, de master et de doctorat ainsi que les « associate degrees » devraient être automatiquement reconnus. Avec la mise en place de ce projet de loi, les titulaires (à l’exception des diplômes pour professions réglementées) ne doivent plus entamer de démarches telles que s’inscrire au registre de titres, ce qui signifierait une simplification administrative.

 

André Bauler (DP) a été nommé rapporteur du projet de loi.