Fusion de l’Observatoire de l’enfance et de la jeunesse et celui de la qualité scolaire

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Publié le 26.01.2022 à 01h00 Mis à jour le 16.08.2022 à 17h23

Les députés de la Commission de l'Education nationale, de l'Enfance, de la Jeunesse, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche ont pris connaissance le mercredi 26 janvier du projet de loi 7893 visant à créer un Observatoire national de l’enfance, de la jeunesse et de la qualité scolaire. Il est le fruit de la fusion de l’Observatoire de l’enfance et de la jeunesse, créé en 2008, et de l’Observatoire national de la qualité scolaire, créé en 2018.

Un représentant du Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enfance et de la Jeunesse a expliqué aux députés que l’objectif de cette fusion est double. D’une part, elle permet de renforcer les deux observatoires dans l’exercice de leurs missions en les réunissant dans une structure commune. Selon le haut fonctionnaire, la création d’un Observatoire national de l’enfance, de la jeunesse et de la qualité scolaire signifie un rapprochement concret entre les mondes éducatifs, mais aussi une nouvelle perspective sur les enfants et les jeunes dans la société luxembourgeoise. D’autre part, cette fusion permet de mieux structurer les missions assurées à l’heure actuelle par l’Observatoire de l’enfance et de la jeunesse.

 

La nouvelle structure sera divisée en deux sections, chacune disposant d’un chef de section et de 6 observateurs, avec un total de 12 observateurs. A la demande d’une députée, le représentant du Ministère a expliqué que le but est de rapprocher les deux observatoires, même si ceux-ci seront séparés en deux sections distinctes. Selon le fonctionnaire, la fusion permettra d’obtenir des échanges transversaux et une meilleure collaboration entre les domaines de l’enfance et de la jeunesse et celui de la qualité scolaire.

 

Une autre députée a souhaité connaître la position du Ministère quant à l’avis de la Chambre des salariés, selon lequel les auteurs du projet de loi n’ont pas travaillé à plus de neutralité pour cette structure qui se trouve toujours sous la tutelle du Ministère. Le haut fonctionnaire a expliqué qu’il existe déjà une certaine neutralité dans le sens où l’observatoire dispose de l’initiative de réaliser des études, même si celles-ci doivent être validées par le Ministre. Privatiser un tel observatoire n’aurait pas de réelle plus-value et une certaine continuité des activités serait garantie sous la forme existante, a-t-il ajouté.

 

Le député Claude Lamberty (DP) a été désigné comme rapporteur du projet de loi.