Journée de solidarité avec les prisonniers politiques bélarusses

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Publié le 21.05.2025 à 14h36 Mis à jour le 21.05.2025 à 16h33

À l'occasion de la Journée de solidarité avec les prisonniers politiques bélarusses, le Président de la Chambre des Députés, Claude Wiseler, a rappelé que « nous nous tenons fermement aux côtés de ceux qui souffrent sous le régime oppressif ». 

Le 21 mai marque la Journée de solidarité envers les détenus politiques de Bélarus.

Près de cinq ans se sont écoulées depuis les élections frauduleuses de 2020 au Bélarus, a rappelé Claude Wiseler : « Ces longues années ont vu s'enraciner une répression systématique, transformant profondément la société bélarusse. »

 

Le Président de la Chambre dénonce la situation actuelle des droits humains dans le pays, mettant en lumière le sort de plus de 1 200 prisonniers politiques, parmi lesquels figurent plus de 150 femmes. « Ce ne sont pas des criminels - ce sont des citoyens dont le seul crime a été d'envisager un Bélarus libre et démocratique. »

 

Claude Wiseler condamne le régime en place, qu'il accuse d'avoir « construit une architecture de la peur, où la dissidence est écrasée, la libre expression est réduite au silence, et les tentacules de la répression s'étendent au-delà des activistes pour étouffer les espoirs de leurs familles et communautés. De telles tactiques sont les marques d'un gouvernement qui craint son propre peuple. »

 

En cette journée de solidarité, le Président de la Chambre a réaffirmé que « nous condamnons ces violations des droits humains et exigeons la libération immédiate et inconditionnelle de tous les prisonniers politiques ». 

« L'avenir du Bélarus appartient à son peuple, et non à ceux qui voudraient lui nier ses libertés fondamentales ».

Claude Wiseler, Président de la Chambre des Députés

Un engagement continu de la Chambre en faveur de la cause bélarusse 

La Chambre des Députés, notamment par le biais de sa délégation auprès de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, est fortement engagée pour la cause bélarusse, que ce soit via des diverses initiatives concrètes pour renforcer la coopération avec les défenseurs des droits de l’homme, les médias indépendants ou encore la société civile. 

 

Un dialogue avec les forces démocratiques est en place. Les députés luxembourgeois sont en contact régulier avec la cheffe des forces démocratiques du Bélarus, Sviatlana Tsikhanouskaya. Deux enveloppes budgétaires ont été allouées pour soutenir le projet du Conseil de l’Europe visant à renforcer ce dialogue politique. 

 

Par ailleurs, le Parlement luxembourgeois a instauré un « groupe parlementaire d’études à vocation internationale sur le Bélarus ». De plus, le parrainage de 16 prisonniers politiques a été mis en place pour mettre en lumière leurs situations et les protéger contre les traitements inhumains.