« L’Europe, une boussole démocratique face à la montée des extrêmes »

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Publié le 12.05.2025 à 16h56 Mis à jour le 12.05.2025 à 17h32

Le Président de la Chambre des Députés, Claude Wiseler, s'est rendu à Budapest pour le Sommet des Présidents des Parlements de l'Union européenne. Une occasion pour discuter avec ses homologues sur les défis auxquels l'Union européenne est actuellement confrontée. 

« L'avenir de l'Europe » était le fil conducteur du Sommet des Présidents de Parlements de l'Union européenne, organisée à Budapest (Hongrie), les 11 et 12 mai 2025. Lors de son intervention dans la session consacrée à l’« avenir de l’Union européenne », Claude Wiseler a souligné que « la question ukrainienne est au cœur de la problématique du futur de l’UE. Elle cristallise tous ses enjeux. Tout ce contre quoi l’UE a été construite. Elle nous appelle à ériger nos valeurs en bouclier de protection, pour l’Ukraine et pour nous-mêmes. » 

« La solidarité avec l’Ukraine est primordiale »

Claude Wiseler au Sommet des Présidents de Parlements de l'Union européenne

Dans ce contexte, il a rappelé que « la solidarité avec l’Ukraine est primordiale, tout comme notre engagement pour une paix juste et la poursuite des crimes de guerre perpétrés par la Russie ». S’adressant à ses homologues des 27 États membres, Claude Wiseler a affirmé que « C’est l’heure de l’Europe parce qu’elle constitue une boussole démocratique face à la montée des extrêmes et d’idéaux fondées sur la loi du plus fort. »

 

Dans une partie du sommet dédiée à la sauvegarde de l’identité culturelle en Europe, Claude Wiseler a souligné l’importance de garantir un soutien financier indépendant aux acteurs culturels : « Pour l’État, pour les parlements, il ne s’agit pas de contrôler, mais de protéger les artistes. C’est un devoir démocratique » a-t-il affirmé. « Cela signifie soutenir financièrement les créateurs et les institutions culturelles sans ingérence politique ni pressions idéologiques, non pas en échange d’un silence ou d’une loyauté. »

Améliorer le contrôle aux frontières extérieures de l’UE, sans renoncer à Schengen 

Concernant les débats sur le contrôle des frontières extérieures de l’UE, le Président de la Chambre des Députés a insisté sur le fait que ce contrôle doit être amélioré et que l’immigration illégale doit être combattue, mais sans remettre en cause la liberté de circulation ni menacer l’intégrité de l’espace Schengen. « Préserver Schengen, c’est affirmer que l’Europe n’est pas seulement un marché, mais un projet politique et humain commun » a-t-il encore souligné. 

Des échanges approfondis avec ses homologues

À Budapest, Claude Wiseler a également eu l'occasion de s'entretenir, dans le cadre de réunions bilatérales, avec ses homologues de Chypre, du Monténégro, de Géorgie et de Belgique.