14 recommandations pour la coopération

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Publié le 08.11.2021 à 01h00 Mis à jour le 11.08.2022 à 17h23

Quels sont les défis auxquels les organisations luxembourgeoises actives dans le développement sont confrontées sur le terrain ? En amont du débat sur la politique de coopération luxembourgeoise prévue la semaine prochaine à la Chambre, les membres de la Commission des Affaires étrangères se sont informés ce lundi auprès des représentants du Cercle de coopération des ONG de développement. Face aux députés, ces derniers ont exposé leurs préoccupations et ont transmis 14 recommandations.

 

F.-X. Dupret, R. Wagener, M. Lefebvre, N. Ikuku et A. Argirova du Cercle des ONG-D

Droits humains, financement et agroécologie

Parmi les sujets transversaux, le Cercle des ONG-D met l’accent sur les droits humains. Il propose que la Direction de la Coopération engage une personne référente qui traite les questions relatives aux droits humains, aux défenseur-e-s des droits humains ainsi qu’aux droits des paysans.

 

Un autre souci est le financement des projets. Le Luxembourg dépense 1% de son revenu national brut (RNB) pour l’aide publique au développement. Or, en cas de baisse du RNB, les montants en chiffres absolues diminueraient, ce qui risque de mettre en danger des projets chiffrés sur 3 à 5 ans. Il y a donc lieu de prévoir un plafond minimal en chiffres absolues, selon le Cercle des ONG-D.

 

Quant à l’agriculture, le Cercle des ONG-D défend un modèle basé sur les entreprises familiales et l’agroécologie dans les pays partenaires.

 

Le Cercle de coopération des ONG de développement, constitué en 1979, regroupe de nombreuses organisations non gouvernementales de développement dans une structure commune.