L'école publique accueille 2.100 élèves de plus à chaque rentrée
À l’occasion de la rentrée 2025/2026, les membres de la commission de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse ont discuté avec le ministre Claude Meisch des défis qui se présentent à l’école publique. L’occasion pour les députés de se renseigner sur la gestion du nombre grandissant d’élèves, la diversité (linguistique), les besoins en inclusion et la stratégie pour l’IA à l’école.
Quelques chiffres clé ont retenu l’attention des députés : l’école publique accueille en moyenne 2.100 élèves de plus par an sur les 6 dernières années, dont la moitié à l’école fondamentale, a expliqué le ministre. Claude Meisch a réaffirmé son objectif : une offre scolaire de qualité qui contribue à la cohésion sociale. Le ministre a exposé les grandes lignes de la politique pour cette rentrée :
- Une diversification de l’offre linguistique
- Une stratégie pour l’utilisation de l’IA et pour un meilleur équilibre entre monde digital et vie réelle (« screen-life-balance »)
- Un rapprochement des différents acteurs pour un meilleur accompagnement des élèves à besoins spécifiques (inclusion), également au niveau local
- Des projets pour valoriser la formation professionnelle
Bon nombre de députés se sont renseignés en détail sur la stratégie IA ainsi que sur les projets prévus pour cette année concernant la valorisation des métiers, comme des ateliers mobiles permettant aux élèves d’expérimenter certains métiers.
Quelles infrastructures et quel personnel ?
Quelles infrastructures pour accueillir un nombre grandissant d’élèves ? Face à l’annonce de la création d’une nouvelle école européenne publique à Schifflange, les députés se sont renseignés sur l’opportunité de créer un nouveau lycée général ou classique. Alors que plusieurs nouvelles constructions pour des lycées existants sont en cours, le ministre pense créer des capacités supplémentaires par ces nouveaux bâtiments en construction en attendant une nouvelle édition du plan sectoriel lycée, en cours d’élaboration.
Le défi du recrutement de personnel qualifié a également été abordé. À quand un deuxième intervenant dans les classes du cycle 1 (« Spillschoul »), ont encore voulu savoir certains députés. Si le ministre a confirmé la volonté de mettre une équipe de 2 dans chaque classe, il a également expliqué préférer passer par des projets pilotes avant de généraliser un tel dispositif.
