L'AP-UPM se réunit avec un accent sur le conflit en Palestine
À l'occasion du trentième anniversaire du Partenariat euro-méditerranéen (Processus de Barcelone), les membres de l'Assemblée parlementaire de l'Union pour la Méditerranée se sont réunis les 28 et 29 novembre au Caire pour discuter d'une meilleure intégration économique. Comme annoncé par la présidence égyptienne au début de son mandat, une attention particulière a été accordée au conflit en Palestine. La Chambre des Députés était représentée par Mars Di Bartolomeo (LSAP).
Le premier jour du Forum, les réunions des commissions permanentes de l'AP-UPM ont eu lieu. Le Luxembourg est membre de la Commission des Affaires politiques, de la Commission économique et de la Commission de l'énergie, de l'environnement et de l'eau. Le deuxième jour, le Sommet des Présidents de Parlement et une réunion-débat ont eu lieu.
Au cours des différentes séances, de nombreux intervenants ont souligné que la stabilité et la paix étaient des conditions préalables à une coopération économique fructueuse dans la région méditerranéenne, comme elle est avisée par le Pacte pour la Méditerranée récemment annoncé par la Commission européenne. La région est secouée par une multitude de conflits interconnectés qui empêchent une meilleure intégration. Aux yeux de nombreuses délégations, le conflit en Palestine est au cœur de ses turbulences. Ses répercussions sont perceptibles dans tous les autres conflits.
Dans son discours prononcé lors du Sommet des Présidents, Mars Di Bartolomeo a également souligné l'importance de la paix comme condition sine qua non pour relancer le processus de Barcelone. Il a toutefois précisé que les droits de l'homme et les libertés démocratiques devaient également être renforcés. Seuls des progrès sociaux permettraient de réduire les inégalités au sein des différents pays et entre eux. Sans cela, de nouveaux conflits pourraient constamment éclater.
Mars Di Bartolomeo s'est également prononcé en faveur d'une cour pénale internationale afin de faire répondre de leurs actes les responsables de la guerre et les criminels de guerre de toutes les parties au conflit. C'est selon lui le seul moyen de garantir une paix durable et une dissuasion pour l'avenir.