Un demi-milliard d'euros de plus de prévu pour le budget de l'éducation en 2026
4,7 milliards d’euros sont inscrits dans le projet de budget 2026 pour l’éducation nationale, l’enfance et la jeunesse, soit un plus de 9,2 % par rapport au budget voté de 2025. Lors d’une discussion en commission parlementaire, le Ministre Claude Meisch a détaillé ce mardi 25 novembre 2025 devant les députés que ces moyens supplémentaires servent non seulement à répondre à une population scolaire de 2000 élèves de plus an, mais également à mettre en musique une série de priorités définies par le gouvernement.
Voici les chiffres clés présentés aux députés :
- le coût du personnel de quelque 2,7 milliards d’euros. Le budget de l’année à venir prévoit la création de 600 nouveaux postes
- 1,9 milliard d’euros sont prévus pour couvrir les frais de fonctionnement des différents domaines à charge du ministère de l’Éducation nationale, de l’enfance et de la jeunesse.
- Des investissements (dépenses en capital) à hauteur de 167 millions d’euros
La hausse du budget s’explique par
... la croissance démographique :
Tous les ans, le fondamental compte un millier d’élèves de plus, un autre mililier d’élèvs de plus intègrent également le secondaire. Ces élèves bénéficient également des structures d’accueil.
... les accents politiques du gouvernement :
- La mise en œuvre des mesures du programme « screen- live balance » qui consistent notamment à mettre en place des activités sportives pour proposer aux jeunes des alternatives à l’écran. Un renforcement des activités jeunesse et le soutien financier des colonies de vacances sportives en font partie également.
- Un renforcement des forums des parents
- La mise en œuvre du programme et des outils liés à l’intelligence artificielle (« KI-Kompass »)
- une meilleure promotion de la formation professionnelle et une réforme des indemnités des apprentis. L’objectif est d’harmoniser les indemnités et de prévoir l’intégration des mécanismes comme l’indexation automatique. Une nouvelle formule dénommée « en cours d’emploi » devrait voir le jour pour permettre aux employés non-qualifiés de faire une formation ou un apprentissage tout en gardant leur contrat de travail.
- Pour ce qui est des structures de garde, une réforme du système des Chèques service accueil (CSA) est prévue. Elle vise à adapter le taux forfaitaire de 6 à 7 euros de l’heure pour l’adapter à la hausse généralisée des prix. Cette adaptation à la hausse devrait générer des couts supplémentaires d’au moins 41 millions d’euros. Des moyens supplémentaires (2,1 millions d’euros) sont prévus pour augmneter la qualité d’accueil en outenant des formations ou encore des projets innovateurs comme la création des « Bëschcrèches ».
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Pour ce qui est de l’aide à l’enfance, l’Office national de l’enfance (ONE) devrait recevoir un plus de 30 millions d’euros et de nouvelles missions dans le cadre de la protection de la jeunesse. Deux nouveaux centres socio-thérapeutiques devraient voir le jour.
Un autre objectif est de rapprocher l’ONE des écoles fondamentales e.a. pour mieux gérer les dossiers d’inclusion scolaire.
- 140 millions d’euros devraient alimenter le fonds d’investissement pour le domaine de l’éducation. Ces moyens rapidement mobilisables devraient permettre de pouvoir réaliser des projets publics pour augmenter par exemple rapidement la capacité d’accueil ou de créer des infrastructures transitoires.
- Des moyens à hauteur de 3,5 millions d’euros pour soutenir les jeunes dans la recherche de logement.
Les députés se sont renseignés sur le détail des recrutements, l’impact de l’augmentation de l’âge de l’obligation scolaire à 18 ans, des garanties pour disposer d’un personnel de qualité, de la collaboration avec les services de santé notamment pour la prise en charge psychologique, de la répartition géographique future des lycées, de la gestion des cantines ou encore d’une modernisation de l’application d’organisation des enseignants « scolaria ».
