Comment avancer vers un accord concernant l'organisation du temps de travail ?
Le gouvernement vise toujours à aboutir à un accord concernant l’organisation du temps de travail. C’est ce qu’a affirmé le Ministre du Travail Georges Mischo devant les députés réunis en commission parlementaire, ce mercredi 1er octobre 2025.
Retrouvez le replay de la réunion en bas de l'article.

Comment le gouvernement entend-il procéder dans la suite de la décision des deux organisations syndicales OGBL et LCGB de ne plus participer aux travaux du Comité permanent du travail et de l’emploi (CPTE) ? C'est ce qu'a voulu savoir une députée de l’opposition. La question a été mise au programme de la Commission du Travail à la demande de la sensibilité déi gréng.
Selon les déclarations du Ministre du Travail, des entrevues bilatérales ont été fixées tant avec les organisations syndicales qu’avec l’Union des Entreprises Luxembourgeoises (UEL). Ces entrevues sont prévues pour la période allant de fin octobre 2025 à mars 2026. Les pourparlers porteront sur onze sujets concernant l’organisation du temps de travail.
Pour donner suite à la question de plusieurs députés de l’opposition, Georges Mischo a confirmé que le gouvernement vise toujours à aboutir à un ensemble de mesures avec lequel toutes les parties prenantes puissent marquer leur accord. Il a en outre affirmé que les échanges lors des entrevues bilatérales devraient contribuer à rétablir la confiance.
Le travail des plateformes à la prochaine réunion du CPTE
Le travail des plateformes sera au cœur de la prochaine réunion du CPTE, a affirmé Georges Mischo. Un député de l’opposition a exprimé des doutes par rapport au traitement du travail des plateformes au CPTE en l’absence de l’OGBL et du LCGB.
Certains députés de l’opposition ont aussi revendiqué que les travaux sur le cadre légal à mettre en place pour le travail des plateformes progressent plus rapidement. Le Luxembourg devait devenir un « first mover » dans ce domaine social, tel qu’il l’est souvent dans le domaine des finances. Il faudrait aussi prendre en compte qu'un cadre légal est en place dans plusieurs pays européens sans que ces derniers aient déjà transposé la directive européenne concernant le travail des plateformes.